Le Bachelor, la clé pour une insertion rapide selon les enquêtes

Le Bachelor est la nouvelle star des Ecoles Supérieures de commerce, et pour cause. Le taux d’insertion professionnelle des diplômés est très élevé, quelques mois après la formation, grâce au caractère professionnalisant du cursus. Les lauréats quittent souvent les bancs avec un profil prêt à l’emploi et sont plus résistants face à la crise. Explications.

L’après Bachelor : la tendance est à la poursuite des études…mais le taux d’insertion reste élevé après la formation

Ce n’est quasiment plus un secret pour personne. La tendance actuelle est à la poursuite des études pour les diplômés d’un Bachelor, étant donné que les grands groupes misent davantage sur des profils titulaires d’un bac +5, au regard de la complexité du marché économique actuel. En effet, si par le passé les diplômés d’un Bachelor souhaitaient intégrer le marché professionnel immédiatement après leur formation, les choses ont changé depuis. Désormais, un grand nombre des lauréats opte pour la poursuite des études en master, comme l’explique Marie-Christine Laville, directrice du Bachelor à l’Istec, qui annone d’ailleurs que 70% des diplômés de la promotion 2014 du Bachelor à l’Istec ont décidé de poursuivre les études au terme de leur cursus Bac+3.

Pourtant, une étude menée par l’Apec et parue en 2013, indiquait que les étudiants avec un profil bac+3 résistaient davantage et s’en sortaient mieux face à la crise.

Le bachelor, un diplôme court et professionnalisant qui plaît aux entreprises

En effet, selon les résultats du sondage de l’Apec, les lauréats ayant opté pour la voie professionnelle, après la réussite au Bachelor, ont quasiment tous réussi à obtenir leur premier contrat de travail, au cours des six mois qui ont suivi la validation du diplôme. A titre d’exemple, 93% des diplômés de l’ICN Business School en 2012 sont parvenus à dénicher leur premier emploi, six mois après le cursus. Mieux 60% parmi eux avaient déjà signé le contrat pendant leur stage et 54% se sont vus conférer un statut de cadre. Nettement supérieur à l’Istec, le taux d’insertion professionnelle a titillé les 96%, à la même époque, moins de six mois après la formation.

Somme toute, l’engouement des entreprises pour les profils titulaires d’un Bachelor s’explique par le fait qu’il s’agit d’un cursus court, très opérationnel, et qui est pour la plupart du temps conçu en étroite collaboration avec les entreprises, afin de promouvoir des talents prêts à satisfaire les besoins du marché.

Vous l’aurez compris, le Bachelor, c’est sans doute, un pari gagnant, aussi bien pour la poursuite d’études quoi pour une insertion professionnelle rapide et réussie !

Crédit photo : l’etudiant